mercredi 17 septembre 2008
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16:30
article precedent 16/26
Apres le Pioneer Square, C2 voulait voir le Japanese Memorial, je la laisse donc nous guider dans le dedale des rues de Portland.
"d'apres ma carte, c'est a l'intersection de Morrison Street et de la 12eme avenue" me dit-elle.
Nous marchons vingt minutes jusqu'a l'intersection de Morrison Street et de la 12eme avenue.
Rien.
Ah si, un encombrant demi-tour pour tramways.
Nous regardons la carte.
"oh, en fait c'est a l'intersection de Morrison Street et de la 4eme avenue". Ah ben tiens, c'etait a deux pas de la ou on etait tout a l'heure...
Nous marchons vingt minutes jusqu'a l'intersection de Morrison Street et de la 4eme avenue. Toujours rien. Nous faisons le tour du bloc, 4eme avenue, 3eme avenue, Alder Street. Toujours rien.
J'attrape la pochette-plastique contenant les mille feuilles volantes et eparses du planning de C2. Je m'apercois rapidement que la carte qu'elle tente de suivre ne correspond pas a la feuille des textes de description des points touristiques de Portland.
Nouvelle direction, NW Couch St, sur les rives de Willamette River.
Nous marchons des heures et des heures. En traversant des quartiers de plus en plus delabrés.
Et puis, apres une heure et demi d'errance, nos jambes en compote, a des miles et des miles de notre hotel, nous finissons par atteindre le Japanese Memorial.
Sans vouloir entrer dans la polemique, aucune photo anonyme (= sans etre humain) dudit monument n'est possible pour cause de squat particulierement serré de la pelouse du monument par des homeless people. Je n'ose meme plus tapoter mon clavier par peur de froisser des sensibilites.
Faisons cependant une tentative, car il ne sera pas dit que j'aurai marche une heure trente pour rien.
Apres le Pioneer Square, C2 voulait voir le Japanese Memorial, je la laisse donc nous guider dans le dedale des rues de Portland.
"d'apres ma carte, c'est a l'intersection de Morrison Street et de la 12eme avenue" me dit-elle.
Nous marchons vingt minutes jusqu'a l'intersection de Morrison Street et de la 12eme avenue.
Rien.
Ah si, un encombrant demi-tour pour tramways.
Nous regardons la carte.
"oh, en fait c'est a l'intersection de Morrison Street et de la 4eme avenue". Ah ben tiens, c'etait a deux pas de la ou on etait tout a l'heure...
Nous marchons vingt minutes jusqu'a l'intersection de Morrison Street et de la 4eme avenue. Toujours rien. Nous faisons le tour du bloc, 4eme avenue, 3eme avenue, Alder Street. Toujours rien.
J'attrape la pochette-plastique contenant les mille feuilles volantes et eparses du planning de C2. Je m'apercois rapidement que la carte qu'elle tente de suivre ne correspond pas a la feuille des textes de description des points touristiques de Portland.
Nouvelle direction, NW Couch St, sur les rives de Willamette River.
Nous marchons des heures et des heures. En traversant des quartiers de plus en plus delabrés.
Et puis, apres une heure et demi d'errance, nos jambes en compote, a des miles et des miles de notre hotel, nous finissons par atteindre le Japanese Memorial.
Sans vouloir entrer dans la polemique, aucune photo anonyme (= sans etre humain) dudit monument n'est possible pour cause de squat particulierement serré de la pelouse du monument par des homeless people. Je n'ose meme plus tapoter mon clavier par peur de froisser des sensibilites.
Faisons cependant une tentative, car il ne sera pas dit que j'aurai marche une heure trente pour rien.
Japanese Memorial
le palais des exposition de Portland
Apres tant de marche, nous nous tapons sur le nez de deception, sans savoir quoi faire next. Marcher vers l'ouest ? Retourner a l'hotel ? Il faut avouer qu'a ce moment de notre visite de Portland, nous sommes particulierement decus, et nos jambes et genoux fatigués n'y pourraient rien changer : nous voulons dodo-maison.
Quoique depités, nous acceptons cependant de continuer notre mission inlassable de temoins du monde (des Etats-Unis d'Amerique) et nous reprenons notre marche a travers le quartier local, Chinatown, plutot que de prendre un improbable taxi jusqu'a l'hotel.
Alors allons-y.
Quoique depités, nous acceptons cependant de continuer notre mission inlassable de temoins du monde (des Etats-Unis d'Amerique) et nous reprenons notre marche a travers le quartier local, Chinatown, plutot que de prendre un improbable taxi jusqu'a l'hotel.
Alors allons-y.
une coquille vide
Darcelle XV, Female Impersonators. Ne nous etendons pas (traduction rapide : Impersonator = travesti)
woang choung ching
Portland Chinese Door
Apres ces cliches touristiques, nous nous enfoncons dans la banlieue inquietante de Portland, deserte, sous scellés.
"ce bar est fermé de facon permanente"
un batiment declare insalubre, principalement pour des problemes de norme incendie
Au hasard de nos peregrinations dans les quartiers pourris de Portland, nous finissons par tomber sur la gare routiere (sans surprise...), voisine de la gare ferroviere.
la gare routiere de Portland, Oregon
la gare ferroviaire de Portland, Oregon
Le quartier de la gare routiere est une zone que je ne conseille honnetement pas aux femmes seules. L'ambiance qui regne dans tout Chinatown a Portland, Oregon est malsaine, en tout cas en septembre 2008, meme entre blanc-et-costaud et chinoise-qui-parle-chinois. Vous etes avertis.
Franchement decus par cette visite, C2 et moi mettons le cap a l'ouest, vers Nob Hill et ses collines de riches.
Et comme par miracle, au fur et a mesure que nous nous rapprochons de Nob Hill, les rues les magasins les quartiers reprennent des couleurs et de la valeur, jusqu'a atteindre un niveau de prix que meme moi, le nanti (ah bon ?), mes amis, ne peut atteindre. Un million de dollars le deux-piece-loft, qui peut encore, a part les réchappés de la crise, les innocents aux mains pleines, traders a la Societe Generale ou a la Caisse d'Epargne.
Franchement decus par cette visite, C2 et moi mettons le cap a l'ouest, vers Nob Hill et ses collines de riches.
Et comme par miracle, au fur et a mesure que nous nous rapprochons de Nob Hill, les rues les magasins les quartiers reprennent des couleurs et de la valeur, jusqu'a atteindre un niveau de prix que meme moi, le nanti (ah bon ?), mes amis, ne peut atteindre. Un million de dollars le deux-piece-loft, qui peut encore, a part les réchappés de la crise, les innocents aux mains pleines, traders a la Societe Generale ou a la Caisse d'Epargne.
les ruines de Portland
hi hi hi
un magasin chic
Pour l'aparté attendu, voici la faible tentative d'explication de la population de SDF de Portland : un climat clement (aucune moyenne mensuelle en-dessous de zero degres Celsius selon wikipedia) et un welfare-state (etat-providence) bienveillant (la malheureusement sans source, mais je cherche...).
Et pourtant encore une fois, une augmentation en fleche du prix du (kilo)metre-carre, en fonction inverse hysteresis de la distance a Nob Hill (ou tout autre quartier a la mode, pour conserver cet article a la page malgre le poids des ans). Parfois le gout du dollar me fait moi-meme vomir.
Et pourtant encore une fois, une augmentation en fleche du prix du (kilo)metre-carre, en fonction inverse hysteresis de la distance a Nob Hill (ou tout autre quartier a la mode, pour conserver cet article a la page malgre le poids des ans). Parfois le gout du dollar me fait moi-meme vomir.
le bouchon ; touché ; French touch
Soir cinq : 0 mile parcouru aujourd'hui. Si vous y croyez (ou pas), c'est la premiere journee depuis le 30 mars 2008 que je ne me glisse pas derriere le volant d'un vehicule motorisé, et sans doute meme depuis le 15 octobre 2007 (date de mon retour aux US) que je ne passe pas au moins une minute dans un vehicule motorisé quelconque. Haaaaa......
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Publié par ZPP
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dans
road trip Northwest