mercredi 27 mai 2009
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16:00
article precedent 14/21
Apres une courte pause a l'hotel, nous nous remettons en marche pour aller manger un morceau. M'man a repere une adresse dans un de ses guides, dans les environs de Poydras St. Cette rue est au-dela de Canal St, ce qui va nous obliger a sortir du French Quarter. Nous sommes terriblement apeurés, mais tentons tout de meme l'aventure, munis de nos passeports et de gilets pare-balle. Nous allons jusqu'a Royal St, nous approchons de Canal St. Nous y voila. Au-dela de ce boulevard, plus de French Quarter, nous ne nous sentirons plus chez nous, en France (puisque le French Quarter est tellement francais, vous vous souvenez ?).
Bon peut-etre je m'emporte un peu :-)
De l'autre cote de Canal St (un boulevard au trafic plutot intense) se trouve le CBD, Central Business District. Qui dit Business/Financial District dit gratte-ciel, d'ou l'article precedent. Nous continuons jusqu'a Poydras St. Pas de restau. Faisons le tour du building. Admirons Lafayette Square ou une scene est installee : concert a venir. Retour dans Poydras St. Il y a bien au restaurant au pied d'un hotel, mais il semble appartenir a la categorie "tres chic", ce qui ne nous convient pas vraiment pour un lunch rapide. Retour dans le French Quarter, ou nous mangeons finalement un sandwich dans un petit boui-boui ou malgre tous mes efforts je ne comprends pas le jargon de la grosse caissiere noire (et c'est reciproque). Meme C2 a des difficultes, c'est dire !
Une fois rassasies nous retournons sur la rive du Mississippi, au quai du Natchez, puisque notre occupation de l'apres-midi c'est de le prendre pour aller faire une petite croisiere sur le Mississippi. Le bateau fait deux ou trois excursions par jour, certaines incluant la possibilite de manger a bord (un repas sans doute 'typique'), mais les tarifs peu raisonnables font que nous nous contentons de l'option de base, a tout de meme $24.5 par adulte. Comme d'habitude aux US, avant de monter a bord il y a un goulot d'etranglement dans la queue, dû a un stand ou les gens peuvent se faire prendre en photo a cote d'une fausse barre a roue, en prenant des pauses de capitaine au long cours. Tres peu pour nous...
Pour ceux qui seraient interesses par la croisiere, c'est une bonne idee, mais je vous conseille neanmoins de vous munir de boules Quies. Non pas que le moteur a vapeur soit bruyant. Ni que les commentaires de la guide a bord soient ininteressants, au contraire. Non, ce qui necessite des boules Quies, c'est le 'concert' donné avant l'embarquement, par une charmante dame jouant sur l'espece d'orgue a sifflets installé sur le toit du Natchez. Permettez-moi de vous dire que la qualite musicale de cet instrument est proche du neant : bruit strident, sifflements insupportables, et par dessus-tout... accordage inexistant. Si si si. Attrapez une guitare, desaccordez-la abondamment, et entamez un morceau de Bach. Vous aurez (a peine) l'idee de ce que nous devons subir pendant cette audition. Ce n'est pas de la musique, c'est du bruit (c'est rigolo d'ordinaire j'entends ca a propos de la musique que j'ecoute sur mon iPod).
J'ai pris quelques videos de cette abomination mais j'ai la flemme de les mettre en ligne. Si ca vous interesse contactez-moi.
Apres tout ce baratin vous attendez peut-etre enfin des photos ? C'est vrai, vous l'avez bien merité.
En attendant qu'on largue les amarres, je vais fureter dans la salle des machines a l'arriere du bateau, qui est ouverte pour les curieux, avec des panneaux explicatifs. Passionnant, passionnant. Tchou tcchhhhhouuuuuuu !!
Ah ca y est on se met en route. L'imposante roue a aubes se met a battre la cadence avec frenesie.
La premiere moitie de la croisiere se fait vers l'est, en descendant le Mississippi : le retour prendra plus de temps que l'aller. A bord, notre guide parle beaucoup mais je n'ai pas retenu grand chose. Des qu'on a fini de depasser le French Quarter, les rives du Mississippi ne sont pas tres excitantes. C'est surtout de la grosse industrie, ou encore mieux, de la friche industrielle. Que c'est beau ! Tom Sawyer se retrouverait avec les pieds dument cloutés et goudronnés si il venait courir le long du fleuve ici...
Sur la photo ci-dessus vous pouvez voir une usine de Domino Sugar, qui comme son nom l'indique fabrique du sucre. J'ai oublie les commentaires de notre guide, mais la Louisiane produit une proportion faramineuse du sucre americain.
La rive gauche du Mississippi est celle qui est recouverte d'industries presentes ou passees, la rive droite est moins encombree. On ne voit cependant pas grand chose, a part des toits de maisons : Algiers se cache derriere ses digues. Cette localite (dont le nom est la traduction anglaise d'Alger) etait une ville independante avant de devenir un ward (arrondissement) de New Orleans en 1870. D'apres wikipedia elle aurait echappe a l'inondation pendant le passage de Katrina. Bien vu donc les digues, meme si on apercoit par endroit des debris d'anciennes generations de digues... ca finit toujours par casser ces trucs non ?
Nous continuons notre chemin en direction de l'ocean, que nous n'atteindrons bien entendu pas. Il y a des bateaux gigantesques qui circulent sur le Mississippi, je ne pensais pas qu'on pouvait naviguer sur des fleuves avec des porte-conteneurs aussi gros.
Apres euh... je ne sais plus tres bien, disons 45mn de sens aval, nous faisons demi-tour pour remonter le courant vers le French Quarter. Nous revassons sur le Natchez en nous laissant bercer par les douces trepidations du moteur a vapeur et de la roue a aubes. Je vais fureter a nouveau un peu sur le bateau : les deux chaudieres (boiler en anglais) du bateau s'appellent Thelma & Louise. Ca me rappelle le surnom que j'avais donne a ma S3 : la Jamais Contente !
La photo ci-dessus nous rappelle que le Natchez ne peut helas pas pretendre etre le dernier bateau a vapeur ou a roue a aubes sur le Mississippi. A vrai dire j'ai ete etonne en lisant les panneaux explicatifs dans sa salle des machines : il n'y pas vraiment de 'the most, the oldest, the biggest' a propos du Natchez. Pourtant ils ont du chercher ! Deception.
Nous revenons jusqu'a notre quai de depart que nous depassons pour continuer un peu, ce qui nous fait longer le Business District et nous offre une vue magnifique sur les gratte-ciel de New Orleans.
Enfin nous arrivons a proximite du Crescent City Connection, les deux ponts massifs qui relient les deux rives de New Orleans. Nous faisons demi-tour et retournons debarquer a notre quai, mais nous devons malheureusement subir pendant la manoeuvre un autre concert impromptu de l'abominable orgue qui trone sur le Natchez. La croisiere, oui, les concerts, non !
Contents de notre petit tour sur le Mississippi mais fatigués par notre journee de crapahutage, nous decidons de rentrer a l'hotel pour glandouiller un peu, avec pour unique mission en chemin de trouver et d'acheter des timbres pour nos cartes postales pour la France. Commence alors pour nous une nouvelle quete ahurissante, ou nous allons d'indications en indications au bon gre des passants qui veulent bien nous renseigner, pour tenter diverses echoppes, certaines a court de timbres alors qu'elles presentent un ecriteau "Royal Post" (mais alors c'est pas la Poste ici !), d'autres acceptant de nous les ceder pour $1.05 ou $1.10 (alors que la valeur faciale est de $0.98) - ce que nous refusons, la tete haute. Ainsi, a notre grand etonnement et malgre toutes nos tentatives, pas moyen de trouver des timbres a un prix standard.
Apres une petite verification a l'hotel, la raison est simple : il n'y a PAS de bureau de poste officiel dans le French Quarter ! Vous pouvez verifier ici. Je ne sais pas d'ou vient cette bizarrerie, mais c'est un point a retenir si vous voulez venir faire le touriste dans ce quartier de New Orleans et que vous etes trop radins pour payer vos timbres 10 ou 15 cents de plus
Moment de detente avant de repartir diner. Tres bonne idee ca l'hotel avec piscine ! M'man nage un peu. Pas bonne idee ca d'oublier son maillot de bain : je ne peux pas me baigner, du coup je me contente de siroter une Heineken sur un transat en revassant.
Puis nous nous remettons en route pour traverser, pour la xieme fois de la journee, le French Quarter pour aller manger au Cafe Maspero, a deux pas de l'embarcadere du Natchez, a l'angle entre Decatur St et Toulouse St (ohhh... petite touche francaise !). C2 et M'man continuent a gouter les plats du coin en prenant du jambalaya, une mixture a base de riz et viande et saucisse. J'essaie un autre plat qui semble se trouver dans la categorie 'locale' egalement, et quand C2 demande a la serveuse si mon plat n'est pas trop epicé, elle lui repond qu'aucun de leurs plats n'est veritablement epicé "so that tourists can handle it" [pour que les touristes supportent]. Hi hi hi. Je trouve ca tres rigolo mais ca m'arrange bien. Ils ont raison dans ce restau : l'important c'est que les gros touristes americains rentrent chez eux en disant "we went to Cafe Maspero and had jambalaya it was soooo nice" (ou postent des commentaires similaires sur Internet), pas qu'ils mangent veritablement du jambalaya. Business is business. Mais je megar, je megar.
En tout cas, plat affadi ou pas, nous nous regalons, et aveuglé par le fait que j'ai ete traité comme un touriste - presque - a mon insu, je decerne un bon point au Cafe Maspero : allez-y, it's soooo nice !
La ou je ne decernerai pas un bon point, c'est qu'apres le Cafe Maspero, nous faisons une tentative pour aller prendre un cafe au "Cafe du Monde", un endroit vanté par tous les guides touristiques sur Nouvelle Orleans et a la terrasse toujours bondée. On se demande encore pourquoi... nous allons nous asseoir, et pouvons observer des serveurs aller et venir, prendre des commandes, les servir, une cinquaine d'autres serveurs faire une pause clope a dix metres de nous, en regarder une carrement assise sur une chaise en train de lire un livre, tant et si bien qu'apres dix minutes, comme personne n'est venu prendre notre commande, nous repartons. Un mauvais point donc pour le Cafe du Monde, et meme leur site Internet emploie un ton de fate commiseration que je deteste. Allez plutot a la Boucherie, on y est bien mieux. Cafe du Monde, Cafe du Monde mon oeil.
Un peu depites et vaincus par la fatigue nous rentrons a l'hotel, pour nous reposer de notre longue journee et etre en forme pour la journee suivante, ou nous allons reprendre la voiture : chic ! Ce n'est donc encore pas pour ce soir que nous irons faire les fous dans Bourbon St, et "laisse[r] les bons temps rouler" (sic) comme, parait-il, disent les locaux (lesquels ?), citation que l'on peut voir clignoter en neons de toutes les couleurs sur Bourbon St, entre une pub pour une biere a $2 et une affiche de femme a poil.
Bonne nuit !
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Apres une courte pause a l'hotel, nous nous remettons en marche pour aller manger un morceau. M'man a repere une adresse dans un de ses guides, dans les environs de Poydras St. Cette rue est au-dela de Canal St, ce qui va nous obliger a sortir du French Quarter. Nous sommes terriblement apeurés, mais tentons tout de meme l'aventure, munis de nos passeports et de gilets pare-balle. Nous allons jusqu'a Royal St, nous approchons de Canal St. Nous y voila. Au-dela de ce boulevard, plus de French Quarter, nous ne nous sentirons plus chez nous, en France (puisque le French Quarter est tellement francais, vous vous souvenez ?).
Bon peut-etre je m'emporte un peu :-)
De l'autre cote de Canal St (un boulevard au trafic plutot intense) se trouve le CBD, Central Business District. Qui dit Business/Financial District dit gratte-ciel, d'ou l'article precedent. Nous continuons jusqu'a Poydras St. Pas de restau. Faisons le tour du building. Admirons Lafayette Square ou une scene est installee : concert a venir. Retour dans Poydras St. Il y a bien au restaurant au pied d'un hotel, mais il semble appartenir a la categorie "tres chic", ce qui ne nous convient pas vraiment pour un lunch rapide. Retour dans le French Quarter, ou nous mangeons finalement un sandwich dans un petit boui-boui ou malgre tous mes efforts je ne comprends pas le jargon de la grosse caissiere noire (et c'est reciproque). Meme C2 a des difficultes, c'est dire !
Une fois rassasies nous retournons sur la rive du Mississippi, au quai du Natchez, puisque notre occupation de l'apres-midi c'est de le prendre pour aller faire une petite croisiere sur le Mississippi. Le bateau fait deux ou trois excursions par jour, certaines incluant la possibilite de manger a bord (un repas sans doute 'typique'), mais les tarifs peu raisonnables font que nous nous contentons de l'option de base, a tout de meme $24.5 par adulte. Comme d'habitude aux US, avant de monter a bord il y a un goulot d'etranglement dans la queue, dû a un stand ou les gens peuvent se faire prendre en photo a cote d'une fausse barre a roue, en prenant des pauses de capitaine au long cours. Tres peu pour nous...
Pour ceux qui seraient interesses par la croisiere, c'est une bonne idee, mais je vous conseille neanmoins de vous munir de boules Quies. Non pas que le moteur a vapeur soit bruyant. Ni que les commentaires de la guide a bord soient ininteressants, au contraire. Non, ce qui necessite des boules Quies, c'est le 'concert' donné avant l'embarquement, par une charmante dame jouant sur l'espece d'orgue a sifflets installé sur le toit du Natchez. Permettez-moi de vous dire que la qualite musicale de cet instrument est proche du neant : bruit strident, sifflements insupportables, et par dessus-tout... accordage inexistant. Si si si. Attrapez une guitare, desaccordez-la abondamment, et entamez un morceau de Bach. Vous aurez (a peine) l'idee de ce que nous devons subir pendant cette audition. Ce n'est pas de la musique, c'est du bruit (c'est rigolo d'ordinaire j'entends ca a propos de la musique que j'ecoute sur mon iPod).
J'ai pris quelques videos de cette abomination mais j'ai la flemme de les mettre en ligne. Si ca vous interesse contactez-moi.
Apres tout ce baratin vous attendez peut-etre enfin des photos ? C'est vrai, vous l'avez bien merité.
l'orgue a sifflets en action
En attendant qu'on largue les amarres, je vais fureter dans la salle des machines a l'arriere du bateau, qui est ouverte pour les curieux, avec des panneaux explicatifs. Passionnant, passionnant. Tchou tcchhhhhouuuuuuu !!
superbe, n'est-ce pas ?
Ah ca y est on se met en route. L'imposante roue a aubes se met a battre la cadence avec frenesie.
evidemment une video aurait ete plus impressionnante qu'une photo :-)
le depart se fait devant la Jackson Brewery
La premiere moitie de la croisiere se fait vers l'est, en descendant le Mississippi : le retour prendra plus de temps que l'aller. A bord, notre guide parle beaucoup mais je n'ai pas retenu grand chose. Des qu'on a fini de depasser le French Quarter, les rives du Mississippi ne sont pas tres excitantes. C'est surtout de la grosse industrie, ou encore mieux, de la friche industrielle. Que c'est beau ! Tom Sawyer se retrouverait avec les pieds dument cloutés et goudronnés si il venait courir le long du fleuve ici...
YOU ARE BEAUTIFUL
oh.. il manque des murs, un toit, etc
Domino Sugar
Sur la photo ci-dessus vous pouvez voir une usine de Domino Sugar, qui comme son nom l'indique fabrique du sucre. J'ai oublie les commentaires de notre guide, mais la Louisiane produit une proportion faramineuse du sucre americain.
La rive gauche du Mississippi est celle qui est recouverte d'industries presentes ou passees, la rive droite est moins encombree. On ne voit cependant pas grand chose, a part des toits de maisons : Algiers se cache derriere ses digues. Cette localite (dont le nom est la traduction anglaise d'Alger) etait une ville independante avant de devenir un ward (arrondissement) de New Orleans en 1870. D'apres wikipedia elle aurait echappe a l'inondation pendant le passage de Katrina. Bien vu donc les digues, meme si on apercoit par endroit des debris d'anciennes generations de digues... ca finit toujours par casser ces trucs non ?
Nous continuons notre chemin en direction de l'ocean, que nous n'atteindrons bien entendu pas. Il y a des bateaux gigantesques qui circulent sur le Mississippi, je ne pensais pas qu'on pouvait naviguer sur des fleuves avec des porte-conteneurs aussi gros.
au dechargement
en route
Apres euh... je ne sais plus tres bien, disons 45mn de sens aval, nous faisons demi-tour pour remonter le courant vers le French Quarter. Nous revassons sur le Natchez en nous laissant bercer par les douces trepidations du moteur a vapeur et de la roue a aubes. Je vais fureter a nouveau un peu sur le bateau : les deux chaudieres (boiler en anglais) du bateau s'appellent Thelma & Louise. Ca me rappelle le surnom que j'avais donne a ma S3 : la Jamais Contente !
Thelma et Louise : ca va faire BOUM !
un concurrent ! On fait la course ?
La photo ci-dessus nous rappelle que le Natchez ne peut helas pas pretendre etre le dernier bateau a vapeur ou a roue a aubes sur le Mississippi. A vrai dire j'ai ete etonne en lisant les panneaux explicatifs dans sa salle des machines : il n'y pas vraiment de 'the most, the oldest, the biggest' a propos du Natchez. Pourtant ils ont du chercher ! Deception.
Nous revenons jusqu'a notre quai de depart que nous depassons pour continuer un peu, ce qui nous fait longer le Business District et nous offre une vue magnifique sur les gratte-ciel de New Orleans.
New Orleans skyline
Enfin nous arrivons a proximite du Crescent City Connection, les deux ponts massifs qui relient les deux rives de New Orleans. Nous faisons demi-tour et retournons debarquer a notre quai, mais nous devons malheureusement subir pendant la manoeuvre un autre concert impromptu de l'abominable orgue qui trone sur le Natchez. La croisiere, oui, les concerts, non !
Contents de notre petit tour sur le Mississippi mais fatigués par notre journee de crapahutage, nous decidons de rentrer a l'hotel pour glandouiller un peu, avec pour unique mission en chemin de trouver et d'acheter des timbres pour nos cartes postales pour la France. Commence alors pour nous une nouvelle quete ahurissante, ou nous allons d'indications en indications au bon gre des passants qui veulent bien nous renseigner, pour tenter diverses echoppes, certaines a court de timbres alors qu'elles presentent un ecriteau "Royal Post" (mais alors c'est pas la Poste ici !), d'autres acceptant de nous les ceder pour $1.05 ou $1.10 (alors que la valeur faciale est de $0.98) - ce que nous refusons, la tete haute. Ainsi, a notre grand etonnement et malgre toutes nos tentatives, pas moyen de trouver des timbres a un prix standard.
Apres une petite verification a l'hotel, la raison est simple : il n'y a PAS de bureau de poste officiel dans le French Quarter ! Vous pouvez verifier ici. Je ne sais pas d'ou vient cette bizarrerie, mais c'est un point a retenir si vous voulez venir faire le touriste dans ce quartier de New Orleans et que vous etes trop radins pour payer vos timbres 10 ou 15 cents de plus
Moment de detente avant de repartir diner. Tres bonne idee ca l'hotel avec piscine ! M'man nage un peu. Pas bonne idee ca d'oublier son maillot de bain : je ne peux pas me baigner, du coup je me contente de siroter une Heineken sur un transat en revassant.
Puis nous nous remettons en route pour traverser, pour la xieme fois de la journee, le French Quarter pour aller manger au Cafe Maspero, a deux pas de l'embarcadere du Natchez, a l'angle entre Decatur St et Toulouse St (ohhh... petite touche francaise !). C2 et M'man continuent a gouter les plats du coin en prenant du jambalaya, une mixture a base de riz et viande et saucisse. J'essaie un autre plat qui semble se trouver dans la categorie 'locale' egalement, et quand C2 demande a la serveuse si mon plat n'est pas trop epicé, elle lui repond qu'aucun de leurs plats n'est veritablement epicé "so that tourists can handle it" [pour que les touristes supportent]. Hi hi hi. Je trouve ca tres rigolo mais ca m'arrange bien. Ils ont raison dans ce restau : l'important c'est que les gros touristes americains rentrent chez eux en disant "we went to Cafe Maspero and had jambalaya it was soooo nice" (ou postent des commentaires similaires sur Internet), pas qu'ils mangent veritablement du jambalaya. Business is business. Mais je megar, je megar.
En tout cas, plat affadi ou pas, nous nous regalons, et aveuglé par le fait que j'ai ete traité comme un touriste - presque - a mon insu, je decerne un bon point au Cafe Maspero : allez-y, it's soooo nice !
La ou je ne decernerai pas un bon point, c'est qu'apres le Cafe Maspero, nous faisons une tentative pour aller prendre un cafe au "Cafe du Monde", un endroit vanté par tous les guides touristiques sur Nouvelle Orleans et a la terrasse toujours bondée. On se demande encore pourquoi... nous allons nous asseoir, et pouvons observer des serveurs aller et venir, prendre des commandes, les servir, une cinquaine d'autres serveurs faire une pause clope a dix metres de nous, en regarder une carrement assise sur une chaise en train de lire un livre, tant et si bien qu'apres dix minutes, comme personne n'est venu prendre notre commande, nous repartons. Un mauvais point donc pour le Cafe du Monde, et meme leur site Internet emploie un ton de fate commiseration que je deteste. Allez plutot a la Boucherie, on y est bien mieux. Cafe du Monde, Cafe du Monde mon oeil.
Un peu depites et vaincus par la fatigue nous rentrons a l'hotel, pour nous reposer de notre longue journee et etre en forme pour la journee suivante, ou nous allons reprendre la voiture : chic ! Ce n'est donc encore pas pour ce soir que nous irons faire les fous dans Bourbon St, et "laisse[r] les bons temps rouler" (sic) comme, parait-il, disent les locaux (lesquels ?), citation que l'on peut voir clignoter en neons de toutes les couleurs sur Bourbon St, entre une pub pour une biere a $2 et une affiche de femme a poil.
Bonne nuit !
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Publié par ZPP
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