Mardi matin, pour nos dernieres heures sur le sol islandais, la meteo nous fait une surprise et nous rappelle que le soleil existe vraiment ! Ouf.
du soleil ! Du ciel bleu ! Ca fait plaisir de partir...
Nous glandouillons dans notre chambre d'hotel jusqu'a l'heure du depart de Reykjavik. C'est avec un grand plaisir que je fourre pour la huitieme et derniere fois nos enormes sacs dans le coffre minuscule de notre Chevrolet Spark de location.
Notre avion de retour est a dix-sept heures, nous avons donc tout le temps de retourner nous prelasser au Blue Lagoon avant d'aller a l'aeroport. Meme si le soleil se montre a nouveau aujourd'hui, une epaisse brume rode autour de Reykjavik.
sur la route 41 en direction de Keflavik
Il y a toujours autant de monde au Lagon Bleu et le ticket d'entree est toujours aussi cher. Ici aussi la brume est intense et l'on aperçoit a peine l'autre extremite du lagon. Ce qui ne change rien a la temperature de l'eau : chaude ! Nous sirotons nos drinks en admirant, et bien euh... la belle brume. Heureusement que j'ai pris mes lunettes de soleil pour eviter d'avoir les yeux explosés comme la derniere fois ! Ha ha ha. En plus les verres sont couverts de buee. Pour le dejeuner nous evitons le Lava Restaurant qui ne nous a pas impressionnés la derniere fois et nous nous rabattons sur la petite cafeteria qui sert, oui, des sandwichs au saumon. C'est bon le saumon !
C2 fait quelques dernieres emplettes puis nous nous mettons en route pour l'aeroport, a une vingtaine de kilometres du Blue Lagoon. Sur ce trajet se produit un phenomene dont je vous ai deja parle a maintes reprises : c'est a partir du moment ou je decide que je m'arreterai a la prochaine station-essence que je n'en vois plus une seule. Pfff... Mauvaise planification tout ca ZPP ! Tant pis, la voiture a un tout petit appetit et la jauge du reservoir a essence n'a toujours pas bougé depuis le dernier plein lorsque je me gare sur le parking de notre loueur. C'est avec un grand plaisir que j'extrais pour la huitieme et derniere fois nos enormes sacs du coffre minuscule de notre Chevrolet Spark de location.
Il est l'heure de faire les comptes kilometriques : avec les 7 kilometres roulés hier et les 74 aujourd'hui depuis Reykjavik, nous rendons notre voiture de loc' avec 2313 kilometres de plus au compteur. Google m'indique qu'il est possible de faire le tour de l'ile (au depart de Keflavik) en 1370 kilometres, ca doit etre de suivre tous ces fjords qui nous a rajouté tous ces kilometres ! Ou alors de faire cent kilometres pour trouver un hotel... Du point de vue consommation, notre petite voiture explose toutes celles que j'ai louées aux US : 5,65 litres aux cent kilometres. Pas mal non ? Mon record aux US est de 6,47 litres aux cent. Je pense que la difference est due a l'incroyable superiorite de la boite manuelle sur la boite auto, n'est-il pas ? Ah, et j'ai aussi semble-t-il bien fait de ne pas prendre l'assurance "gravel & ash" puisque le loueur ne m'inflige aucune amende sous pretexte qu'un gravillon est venu gacher la belle carrosserie de la Spark. Donc, on peut tout a fait aller a Dettifoss en voiture de loc. Ouf...
Dans la petite navette du loueur qui nous emmene jusqu'au terminal, le chauffeur nous explique que les autochtones ne mettent plus les pieds au Blue Lagoon car les tarifs ont augmenté de facon demesurée. Strategie commerciale imparable : les touristes ne peuvent pas resister une fois sur place, mais les islandais eux passent leur chemin en raison des prix exorbitants. Honte au tourisme et aux touristes qui privent les islandais de leur bain (j'allais ajouter hebdomadaire mais c'est trop moqueur ) ! Eh bien, en contrepartie les memes touristes arrosent tout le reste du pays de leurs EUR, USD, ISK, dont une partie finit bien par arriver je suppose dans la poche des locaux... car il n'y a pas que le Blue Lagoon qui soit cher en Islande :
- les locations de voiture sont cheres
- les restaurant sont chers
- l'essence est chere
- les hotels sont chers
- et ne parlons pas de la TVA a 25,5% !
En parlant de TVA (quelle habile transition !), comme nous sommes en avance a l'aeroport C2 a le temps d'aller faire la queue chez Landsbanki (je suppose que ca veut dire "Banque Nationale") pour recuperer la TVA sur les achats qu'elle va ramener a la maison. Dans les magasins de souvenirs en general a la caisse ils demandent si on est interesse par le "tax refund" et le cas echeant nous donnent un "tax free form" supplementaire avec toutes les informations necessaires pour reclamer la TVA en sortant du pays. Il est aussi possible de faire la demarche en envoyant ces tickets dans une enveloppe pre-affranchie aimablement fournie dans les memes magasins. A l'heure ou je vous parle en redigeant cet article (presque deux mois apres notre retour, mais ou est passé mon été ?), mon enveloppe pour reclamer l'incroyable somme de 950 couronnes ($7.6 ou 6 euros) trone toujours sur mon bureau. Car mes ami(e)s, j'ai une grandeur d'ame au moins aussi large que mon ego : j'ai decrete que l'Islande avait plus besoin que moi de ces $7.6 pour surmonter sa crise financiere, et j'ai fait don de "ma" TVA a ce beau pays en renoncant a la reclamer. Bon, en considerant la longueur de la file d'attente chez Landsbanki a l'aeroport de Keflavik, la grandeur d'ame est une notion qui se perd, ô mes freres et soeurs humains.
Et c'est ainsi, mes chers lectrices et lecteurs, que s'acheve le recit de nos formidables vacances en Islande !
reprendre au debut, article 1/16