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lundi 25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:00
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Notre etape suivante (que vous pouvez suivre sur la carte) va nous emmener de Tallahassee a Pensacola. Pensacola, ou l'on pourrait s'attendre a siroter une pina colada en consultant un catalogue de pensacolateurs (machine servant a preparer le cansafé), n'est-ce pas ?
Mais non. En verite c'est une colonie fondee par les Espagnols, a l'histoire chaotique apres sa naissance en 1559. Comme un 'the most machin chose' est en jeu, les deux villes americaines Saint Augustine et Pensacola se disputent aprement leur titre, et sont parvenues a un accord avec l'astuce habituelle consistant a creer chacune une categorie dans laquelle elles sont reines. Pensacola est donc "la plus ancienne colonie fondee par des Europeens sur le territoire continental des US", tandis que Saint Augustine est "la plus ancienne colonie fondee par des Europeens sur le territoire continental des US ET occupee continuellement depuis sa naissance" (1565). En effet Pensacole fut fondee en 1559 mais abandonnee deux ans plus tard, avant de renaitre pour de bon a la toute fin du 17eme siecle (d'apres mon ami wikipedia).
Si je vous decris des a present l'origine de Pensacola, et non pas dans l'article suivant, c'est parce que notre route nous emmene a Pensacola Beach plus precisement. De Pensacola nous ne verrons rien... a part une highway demain lorsque nous quitterons la Floride pour continuer vers l'ouest.
En attendant, nous sommes au depart de Tallahassee, toujours sur les rails de l'interstate I-10.


nous continuons notre route, sous un ciel menacant



les lignes droites se suivent et se ressemblent



Juste apres la sortie 166, en franchissant un pont sur l'Apalachicola (du nom d'une tribu indienne qui vivait sur ses rives), une riviere, mmm pardon un fleuve, nous changeons de fuseau horaire, d'Eastern Time a Central Time. Nous venons de gagner une heure, chic !
En arrivant a proximite de la sortie 112, l'ambiance dans la voiture monte d'un cran et nous nous mettons a sauter partout et a danser la gigue dans notre Toyota Highlander : nous arrivons a Bonifay ! Ces bessanais sont donc decidement partout, partout, partout. Qui aurait cru qu'un Bonifou, pardon un Bonifay, irait fonder un patelin paume en Floride ? Les patelins paumés dans les Alpes ne leur suffisent plus, il leur faut du soleil !


prochaine sortie : Bonifay



mais oui, c'est bien la



inevitablement, ici tout s'appelle Bonifay



Apres cette petite detente intellectuelle, nous continuons notre route. En chemin nous croisons des panneaux routiers que notre valeureuse photographe n'a pas eu le temps d'immortaliser, mais dont nous avons pu neamoins transcrire les messages dans toute leur grandeur, dont je vous fait maintenant part :
 - USA, love it or leave it [les USA, tu les aimes ou tu les quittes]. De Villiers (c'etait lui "la France tu l'aimes ou tu la quittes" ?) n'aurait donc rien inventé...
 - God, Guns & Guts ; We support our Troops [Dieu, des armes, des tripes ; nous soutenons nos troupes]. Ou l'on comprend avec stupeur pourquoi (du moins en suivant le raisonnement d'une certain partie de la population americaine) les US ne sont pas loin de mener leurs propres guerres saintes. Enfin... c'est comme ca parfois aux Etats-Unis, ou l'on se retrouve a sentir un leger parfum desagreable de racisme et de segregration, de patriotisme et de nationalisme farouche.
Stop.
Pour les curieux, je n'ai vraiment pas invente ces deux panneaux, on a pu les admirer sur l'I-10 direction ouest, aux environs de la sortie 112.

Continuons notre route...



oh ! Une autre ligne droite



la sortie menant a Niceville. C'est 'nice' comme nom, non ?




ligne droite suivante



un avion des 'Blue Angels'


Apres enquete sur Internet, l'avion qui trone sur le bord de l'autoroute sur la photo ci-dessus indique qu'on est proche de la base des 'Blue Angels', l'escadron de voltige aerienne de la marine americaine. Tiens tiens en lisant leur article ca donne l'eau a la bouche. Peut-etre, un jour, j'irai voir un show aerien. Sans crash si possible.
A partir de la notre route devient plus 'maritime'. Nous traversons un premier pont qui franchit la Blackwater Bay a l'embouchure de la Blackwater River.


Blackwater River



La sortie suivante me fait beaucoup rire : nous arrivons a Bagdad. Je me demande si les ricains ont fait des raids ici en 2003 pour y chercher (et y trouver, n'est-ce pas), des armes de destruction MASSIVE.


en arrivant a Bagdad (Floride...)


A la sortie suivante nous quittons l'autoroute et filons plein sud en direction de Pensacola Beach. Nous traversons une campagne americaine charmante et apparemment riche.


dans les environs d'Avalon Beach



Pour arriver a Pensacola Beach, il nous reste a traverser deux ponts, qui permettent d'atteindre deux langues de terre paralleles a la cote, la premiere large d'environ 2km, la deuxieme beaucoup plus reduite (Santa Rosa Island), quelques centaines de metre de large. Sur la deuxieme, qui donne sur l'ocean, s'entassent des dizaines d'hotels, de restaurants, de magasins, de maisons privees, ou se pressent des touristes assoiffés de plage et de soleil.
Le pont pour rejoindre la premiere langue de terre, au nom rigolo en francais, Garcon Point Bridge, d'environ 6km, a une histoire interessante, si l'on peut se fier aux informations fournies par mon ami wikipedia : la societe ayant construit le pont aurait etabli deux records. Le premier pour la vitesse de construction du pont (bon, 10 ans plus tard le pont est toujours debout, un bon point pour eux). Le deuxieme pour la plus grosse amende (dans cette partie de la Floride) pour 'environmental crime'. Au final ce pont ressemble a une histoire fameuse et fumeuse de corruption, detournement, et gouffre financier.



sur Garcon Point Bridge. Au loin, la cote de Pensacola


Le deuxieme pont n'a semble-t-il pas une histoire aussi gratinee. Nous voila arrives a Pensacola Beach sur Santa Rosa Island !


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Publié par ZPP - dans trip Floride Louisiane